Quand j’ai découvert cette marque, j’ai d’abord cru à une « réclame » pour ces crèmes qui font miroiter à la ménagère de moins de 50 ans, qu’à raison d’une application quotidienne avant le maquillage,
elle peut retrouver une seconde jeunesse, grâce aux principes actifs enrichis de molécules de pro Rétinol A revitalift de jouvences qu’elle intègrera naturellement dans son cerveau…euh, son rituel beauté.
Ensuite, je me suis dit, « encore des marchands de sacs recyclés…quand c’est pas le t-shirt… » ! … mais en approfondissant, j’ai réalisé que le produit correspondait finalement à mon « cahier des charges », mauvaise langue électronique que je suis !
D’abord, l’histoire est plus jolie que celle d’une crème anti rides, puisque le nom est un hommage à l’arrière grand-père de la créatrice, Jean JOVÉ, et vous verrez plus bas, que ce ne sera pas le seul clin d’œil familial.
Ensuite parce que les valeurs revendiquées par la marque font écho aux miennes :
« la production des sacs JOVENS s’inscrit entièrement dans une démarche de développement durable et repose sur 3 piliers essentiels : l’écologie, l’éthique et le savoir-faire local. »
Pour peu que les sacs soient biodégradables, on fait un parcours sans faute.
JOVENS, donc, est une nouvelle marque de sacs pour hommes et femmes qui revendique, outre la dimension écolo, des inspirations d’hier et d’aujourd’hui… la collection a été conçue et réalisée dans une démarche de développement durable.
Respectueux de l’environnement et de tous les acteurs de la chaîne de production, ils font de l’Authenticité et du Respect leurs valeurs fondatrices :
• La marque s’engage dans le respect de l’environnement en utilisant du coton bio labellisé GOTS (Global Organic Standard) certifié par Flo-Cert, le jute (naturel et durable par essence) et le cuir tanné avec des végétaux.
• Elle s’attache au respect des droits humains, via sa production en Inde, dans deux usines indiennes socialement responsables : l’une travaille selon les règles du commerce équitable et l’autre avec la certification éthique Ethical Trading Initiative.
• Elle valorise également un savoir-faire d’excellence local : toutes les poignées, anses et brides en cuir sont fabriquées en France, sur le lieu des ganteries de luxe Haut-Viennoi¬ses, bénéficiant ainsi du savoir-faire artisanal tout en pérennisant sa transmission.
L’approche apporte fraîcheur et optimisme à l’ère du tout délocalisé et de la fabrication à moindre coût, où rogner sur la qualité n’atteint pas la notion de scrupules…
La créatrice, Béatrice Bassaler, a lancé sa marque après avoir dirigé ARTIPACK, une entreprise dans le domaine du sac écologique et durable.
Elle a souhaité lancer sa propre ligne pour réconcilier mode et éthique et las de constater que l’on succombe d’abord à la mode la plupart du temps !
C’est certes le constat de beaucoup de créateurs depuis quelques années, malheureusement encore vrai, à mon sens, non pas dans le choix entre beau et écolo, puisqu’on commence à avoir un panel de choix de vêtements, de marques, de matières, etc. aujourd’hui qui nous offre des alternatives de mode « responsable » plus riches…mais vrai, dans le fait de privilégier l’effet de mode à l’éthique et surtout à la culture mode, la curiosité et la recherche…
Elle travaille avec le créatif inspiré, Grégoire Chiche, qui a notamment conçut ce modèle qui j’en suis sûre deviendra phare :
Le Confident « le photographe »
Coton naturel bio labellisé GOTS, impression
gris taupe avec encres écologique, boucles en
métal vieilli sans nickel.
Dimensions 45×37 cm
Doublure intérieure en coton gris avec impression
logos
Poche intérieure zippée, 20×15 cm
Fabrication certifiée éthique.
Anses amovibles en cuir brun, tanné avec des
végétaux, sans chrome, fabriquées en France.
Prix : 49 €
En voyant ce modèle, « le photographe », j’ai le sentiment qu’il souligne la volonté de Béatrice Bassaler de lier passé et présent dans les créations, par son illustration vintage et sa coupe contemporaine.
J’aime qu’un objet nous raconte une histoire et ne se contente pas simplement de remplir sa fonction primaire… Ici, il s’agit d’un bel hommage à son arrière grand-père artiste photographe dans les années 1900/1950, Jean JOVÉ (deuxième clin d’œil familial donc), aussi appelé « le pèlerin de l’image ». Il représente sa voiture camionnette Ford qui lui servait à transporter tout son matériel de photographie et même à y dormir lors de reportages !
Tous les modèles sont sur www.jovens.fr
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